Bâtiments de Saint-Sulpice
Le café de la Gare
VERSION SIMPLIFIÉE
pour une lecture rapide
Le café de la Gare a été construit vers la fin des années 1870 en même temps que l'arrivée du
chemin de fer. Le premier "débitant" de ce café a été Louis Adolphe PIAT, puis en 1885 il cède
ce café à Emile Armand Florentin DUBOCQ. Ensuite, c'est son fils, Emile Joseph DUBOCQ qui
prend la suite. Puis dans les années 1950 il sera repris par monsieur PESAMOSKA.
VERSION DÉTAILLÉE
pour votre information plus complète
Emile Armand et Emile Joseph Dubocq
Le café de la Gare a été construit vers la fin des années 1870 en même temps que l'arrivée du
chemin de fer. Du fait de la nature des matériaux utilisés (briques) il est fort probable
qu'il fut construit également, comme la gare par le maître maçon monsieur Louis Gérard
Leuillier (1827-1896). Après Louis Adolphe Piat, c'est
Emile
Armand Florentin Dubocq et sa femme Marie Marthe Joséphine GOURDAIN qui acquièrent ce
café. Sur une carte postale nous pouvons voir ces deux noms au-dessus de la porte d'entrée
"DubocqGourdain". Ce sera
Emile Joseph Dubocq qui continuera
cette aventure aidé de sa femme Marie Octavie Victorine Duporque et, plus tard, leurs enfants,
notamment Marie-Madeleine et son mari.
Emile Armand a eu également un autre fils, Emile Adolphe (1889-1914) un peu plus jeune, qui
est décédé lors de la première guerre mondiale à Dannevoux dans la Meuse. Il est inscrit sur
le monument aux morts de notre commune.
Aujourd'hui (mars 2023) cette habitation est en vente.
Dubocq éditeur
Au début du XXe siècle,
la carte postale était un mode de
communication très utilisé. Pour deux raisons principales : la première car il n'y
avait que très peu d'appareils photographiques et il était agréable de recevoir une "image"
d'un lieu que l'on ne connaissait pas, et la seconde car le prix du timbre pour une carte
postale était inférieur à celui d'une lettre simple.
Donc, à cette époque, de nombreux cafés, épiceries ou commerces divers se sont improvisés
"éditeurs de cartes postales" en partenariat avec un ou plusieurs photographes.
Les "Dubocq" (
soit Emile Armand, soit Emile Joseph, ou encore, les deux)
n'ont pas échappé à ce moyen de communication qui de plus leur apportait un supplément de
revenu.
Quelques représentations du café de la Gare
Remerciements
Je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé à réaliser cet article et notamment :
- Marie-Madeleine Dubocq, fille d'Emile Joseph Dubocq,
- Dominique Schulz, historien de Saint-Sulpice, rédacteur de nombreux livres sur l'histoire de
Saint-Sulpice,
- Myriam, secrétaire de la Mairie de Saint-Sulpice.