docteur Albert Marçais

afin de mieux le connaître

Albert Julien Marçais est né le 27 août 1861 à la Croix-Robert, hameau de Saint-Jacques de la Lande (Ille et Vilaine) de parents négociants. Son cursus est peu ordinaire, d'abord religieux, il devient ensuite médecin. Il est décédé le dimanche 31 mai 1936 à Saint-Sulpice dans l'Oise.

Le début d'une vie atypique et généreuse

Albert Julien Marçais est né, de parents négociants, le 27 août 1861 à la Croix-Robert, hameau de Saint-Jacques de la Lande au sud-ouest de Rennes en Ille et Vilaine.



Ci-dessous la copie de l'acte de naissance du docteur Albert Marçais aimablement transmis par la mairie de Saint Jacques de la Lande que je remercie.



Il a 6 frères et 3 soeurs et c'est le cinquième enfant de cette famille que l'on qualifierait, aujourd'hui, de "nombreuse" alors que cela était courant à l'époque. Ci-dessous voici  une partie de l'arbre généalogique redessiné du docteur Albert Marçais (source : geneanet.org).



En 1918 (mars/avril) il adopte Emile Chesneau dont les parents sont tous les deux décédés. Cette adoption a été prononcée le 21 décembre 1917 par le tribunal civil de la première instance de la Seine. Suite à cet acte, Emile Chesneau devient officiellement Emile Chesneau-Marçais, fils adoptif d'Albert Julien Marçais.

Il commence sa carrière comme prêtre

Avant d'être docteur, Albert Marçais part, en 1882, faire des études religieuses à Rome dans les prestigieux instituts de la Sapience, de l'Apolinaire et du collège Romain. Il devient prêtre en 1886 et obtient son doctorat en théologie en 1887. Après avoir été professeur à Notre-Dame de Sion (Meurthe et Moselle), prédicateur à Saint-Andelain (Niévre), il est nommé curé à Saint-Sulpice (Oise) en 1891 où il exercera jusqu'en 1895.

Et devient, ensuite, médecin

Il entreprend des études de médecine à la Faculté de Médecine de Paris où il obtient son doctorat en 1907. Il s'installe à Paris et découvre l'homéopathie de Samuel Hahnemann (1755-1843) et surtout de Finella et Bellotti qu'il adaptera pour sa propre méthode par la suite. Après avoir adhéré un temps à la théorie de l'électro-homéopathie de César Mattéï (1809-1896) il s'en éloigne pour  prendre comme modèle la théorie de l'homéopathie complexe suggérée par Julius Aegidi (1794-1874).
Il créé sa propre méthode (voir le chapitre spécifique à partir du menu) qu'il décrit dans son 3ème livre en 1924. A Saint-Sulpice il soigne gratuitement les plus démunis et leurs offre même les remèes qu'il paie avec ses propres deniers.

 

l'épilogue de sa vie

Le dimanche 31 mai 1936, il se rend à la messe de la Pentecôte dans l'église de Saint-Sulpice au sud-est de Beauvais dans l'Oise, où il fait un malaise et décéde. Il est enterré dans le cimetière de notre village à Saint-Sulpice sur la parcelle identifiée "A3".



Ci-dessous l'acte de décés, la photographie de sa tombe à Saint-Sulpice et la carte-mémoire de son fils adoptif Emile Chesneau-Marçais.