docteur Albert Marçais

Sa méthode d'homéopathie complexe

Certains sites donne le docteur Albert Marçais comme le créateur de l'homéopathie complexe, ce qui n'est pas exacte. Officiellement c'est Julius Aegidi (1794-1874), un élève du docteur Samuel Hannemann (1755-1843) qui  propose à celui-ci en 1833 "... un mélange de deux remèdes en même temps ...". Ce qui déclenchera une polémique et un peu plus tard la création de la branche de l'homéopathie complexe. Ceci étant précisé, le docteur Albert Marçais a néanmoins créé, développé sa propre méthode que nous allons voir un peu plus en détail ...

Le principe de l'homéopathie "simple"

La maladie peut être guérie par un médicament qui engendrerait chez une personne bien portante, les mêmes symptômes que ceux constatés sur un malade, c'est le principe des "semblables" défendu par S. Hannemann.
Afin d'adapter ce principe il définit quelques règles :
- la dilution du principe actif du remède,
- la trituration de cette dilution,
- et enfin et surtout, un seul remède pour une maladie en fonction du malade.

L'homéopathie complexe

L'homéopathie complexe, reprend le principe et les règles que ceux de l'homéopathie "simple" à l'exception de la règle sur le remède. Là ce n'est plus un seul remède pour une maladie, mais deux ou plusieurs et administrés en même temps ! C'est ce modèle qu'applique le docteur Albert Marçais dans sa méthode.

La dilution DH

DH, c'est la Dilution Hannemanniène tel que définie par Samuel Hannemann. Le principe est le suivant : - 1 volume de teinture-mère est mélangé à 9 volumes de "liquide" neutre, souvent de l'eau pure = 1DH,
- puis on prend 1 volume de cette première dilution que l'on mélange à 9 volumes de "liquide" = 2DH,
- ainsi de suite jusqu'à 30DH, ce que préconise S. Hannemann.

La méthode du docteur Albert Marçais

Sa méthode est décrite dans son troisième livre, de la page 52 à la page 64, à savoir :

• respect du principe fondamental de "similitude",
• respect du principe de dilution, MAIS, en ne diluant qu'à 3DH,
• respect du principe de la globalité : le remède dépend de la maladie et de l'état et de l'environnement du malade,
• introduction d'éléments nouveaux comme l'association de médicaments issus de la médecine traditionnelle occidentale dite "allopathique" par les homéopathes et la fermentation.